Salon du livre de Paris
Bon alors ça y est, les affaires reprennent ! Me voilà de nouveau dans un endroit où il y a de la vie et de la civilisation : Paris. J’ai quitté La Roche-sur-Yon il y a deux semaines maintenant afin de commencer mon stage aux éditions Nathan-Syros-Pocket jeunesse.
Je reprends donc doucement un rythme de Parisienne. Enfin, plutôt de banlieusarde vu que je loge en banlieue (chez ma merveilleuse tante) et que Nathan est à 10 pas (ce n’est pas une métaphore) de Gentilly. Et qui dit vie parisienne dit visites, ballades et expositions !!!
Alors le premier week-end où je suis arrivée, il y avait le Salon du livre de Paris nous sommes donc allées y faire un tour avec Madeleine. Je me doutais qu’il y aurait une foule impensable, et que ça serait un peu comme Montreuil : un lieu impersonnel, où rare sont les éditeurs. Et effectivement à moins d’aller voir un auteur ou la production d’un éditeur en particulier…le salon est un peu inhumain.
Toutefois j’étais intéressée par une conférence sensée avoir lieu dans la matinée. Cependant quelle ne fut pas ma surprise de ne voir la conférence nulle part sur le programme (en fait la surprise n'était pas si grande que ça, parce qu’après en avoir entendu parler, j’étais allée voir sur le site du salon du livre et aucune information n’était donnée nul part).
Je savais pourtant de source sûre que cette conférence allait avoir lieu, le conférencier étant le directeur d’une maison d’édition et l’information venant du site officiel de la maison. Malheureusement la maison en question n’était pas au salon, j’ai donc dû ruser et je suis allée voir les filles qui tenaient le stand de la collection jeunesse de la maison et après un coup de fil à qui de droit, elles m’ont donné le lieu de la conférence.
(stand un peu kitch je vous l’accorde, ils avaient mis le paquet sur leur dernière publication)
Arrivées au niveau de l’estrade supposée accueillir la conférence, le programme de toutes les animations censées se dérouler sur cette estrade n’indiquait pas celle de Stéphane Marsan, mais ô lueur d’espoir, la plage horaire (11h30-12h30) était libre.
Nous avons donc écouté la conférence qui précédait (l’attrait du public et des auteurs pour les sagas ou les séries littéraires) qui était assez intéressante, puis enfin, est venue la conférence qui n'existait (qui a toutefois rempli la salle et laissé plusieurs personnes sans sièges). La conférence était intitulée : de la fantasy à la Bit-lit, thème qui n’intéresse que les fana comme moi du genre littéraire, et j’avais peur que Madeleine s’ennuie mortellement, mais il semblerait qu’au contraire, l’intervention l’ai bien intéressée à tel point qu’elle lui a donné envie d’essayer quelques titres…
(mon héro, mon idole, mon dieu: Stéphane Marsan, directeur des éditions Bragelonne)
Nous avons fait ensuite un tour à l’exposition Thorgal (Bande dessinée) qui exposait les toiles originales et certaines planches de l’illustrateur de la série, le polonais Grzegorz Rosinski. J’ai trouvé les toiles très belles, et beaucoup plus marquantes que ce que peut rendre la bande dessinée.
