fresher's week
Bon alors que je vous raconte quand même ma première semaine livrée à moi-même dans une ville où ils conduisent du mauvais côté, où ils n'ont pas : les bonnes prises électriques, la bonne monnaie, la bonne langue... bref un pays purement et simplement rempli de sauvages.
Tout d'abord il faut bien avouer que je ne me suis pas complètement retrouvée livrée à moi même vu que Karen et Elodie étaient dans la même situation que moi (Karen ayant l'avantage d'avoir une expérience plus vieille de deux semaines). Nous avons donc décidé contre vents et marées de nous intégrer!! C'est peut-être le bon moment pour vous dire que cette semaine était justement la "fresher's week", traduire "semaine d'intégration". A cette occasion, de nombreux évènements étaient prévus pour se faire des amis...
Pleines de bonne volonté (juré, ce n'est pas ironique), nous avons épluché attentivement le programme afin de faire une sélection d'évènements susceptibles de nous intéresser.
Et bien là je dois vous avouer que petit à petit la motivation est retombée. Je m'explique: la presque totalité des évènements se tenaient sur le campus, étaient payants et n'allaient pas beaucoup nous aider à nous intégrer (spectacles, discothèque, karaoké...). Alors évidemment on peu critiquer notre manque d'enthousiasme et se dire que BIEN SUR QUE SI: aller voir un comique anglais à 10£ sur le campus un mardi soir peut tout à fait permettre de faire des connaissances:
"Euh excusez moi cher voisin mais...pourriez-vous m'expliquer la blague qu'il vient de faire ?"
Bref nous étions quelque peu déçues, mais nous avons souhaité continuer la lutte, et c'est là que le ciel et toutes les puissance supérieures de sont liguées contre nous...
Lundi: soirée headphones sur le campus. On attend le bus 10 mn... 15mn... 20mn. "dis on est bête Karen, pourquoi on regarde pas l'affichage des horraires (ici presque tous les arrêts de bus possèdent un panneau qui affiche les minutes qu'il reste avant le prochain bus)"... "euh... dis...tu crois qu'ils entendent quoi par "service terminé?"
Et je coupe tout de suite les mauvaises langues: nous étions sensées pouvoir attraper encore plusieurs bus.
Mercredi: dégustation gratuite de produits starbucks sur le campus (ben quoi... je vous ai dit que nous étions adeptes!).
"Rohlàlà... ya personne, ça fait vraiment rapiats de venir piquer des boissons alors que personne n'est là."
"Oh c'est bon hein, c'est dégustation gratuite alors on y va!"
" Mettons nous à la cafétéria (qui donnait sur le stand starbucks), comme ça nous nous assoirons en attendant que d'autre personnes viennent"
2 heures plus tard (non, je n'éxagère pas du tout, je vous assure que nous avons attendu tout ce temps): "Bon ben on va peut-être rentrer maintenant hein?! Je crois qu'il y a un moment où il faut arrêter d'espérer."
Samedi: soirée organisée par la boîte du campus. Ce coup ci, nous réussissons à monter dans un bus. Arrivées à la boîte, nous sommes tout d'abord un peu surprises par l'absence de son, mais nous ne nous décourageons pas et nous rentrons dans les bâtiments qui abritent le club. Karen part retirer de l'argent, et pendant ce temps là, Elodie et moi entendons très distinctement sortir des portes du club la fameuse chanson : "If you're happy and you know it, clap your hands".
Pour que vous vous fassiez vraiment une idée, allez voir:
http://www.youtube.com/watch?v=7ntLPBNERN8
(dsl je ne peux pas l'intégrer au site...)
Et je tiens à vous assurer que c'est avec cet instrumental et avec ce genre de voix que nous l'entendions (et pas genre effet de groupe et voix viriles de supporter de foot).
Tiens donc, plutôt étrange pour un club. Mais là encore nous conservons la foi et nous nous approchons de la porte:
"Bonjour nous voudrions entrer, c'est combien?"
"Il vous faut un ticket"
"Pas de soucis où est-ce qu'on peut avoir un ticket"
"Ils sont vendus au "fresher help desk""
"Nous y allons de ce pas!"
"ça va pas être possible"
"..."
"Ils étaient en vente cette après-midi"
Y a des semaines comme ça...
Tout d'abord il faut bien avouer que je ne me suis pas complètement retrouvée livrée à moi même vu que Karen et Elodie étaient dans la même situation que moi (Karen ayant l'avantage d'avoir une expérience plus vieille de deux semaines). Nous avons donc décidé contre vents et marées de nous intégrer!! C'est peut-être le bon moment pour vous dire que cette semaine était justement la "fresher's week", traduire "semaine d'intégration". A cette occasion, de nombreux évènements étaient prévus pour se faire des amis...
Pleines de bonne volonté (juré, ce n'est pas ironique), nous avons épluché attentivement le programme afin de faire une sélection d'évènements susceptibles de nous intéresser.
Et bien là je dois vous avouer que petit à petit la motivation est retombée. Je m'explique: la presque totalité des évènements se tenaient sur le campus, étaient payants et n'allaient pas beaucoup nous aider à nous intégrer (spectacles, discothèque, karaoké...). Alors évidemment on peu critiquer notre manque d'enthousiasme et se dire que BIEN SUR QUE SI: aller voir un comique anglais à 10£ sur le campus un mardi soir peut tout à fait permettre de faire des connaissances:
"Euh excusez moi cher voisin mais...pourriez-vous m'expliquer la blague qu'il vient de faire ?"
Bref nous étions quelque peu déçues, mais nous avons souhaité continuer la lutte, et c'est là que le ciel et toutes les puissance supérieures de sont liguées contre nous...
Lundi: soirée headphones sur le campus. On attend le bus 10 mn... 15mn... 20mn. "dis on est bête Karen, pourquoi on regarde pas l'affichage des horraires (ici presque tous les arrêts de bus possèdent un panneau qui affiche les minutes qu'il reste avant le prochain bus)"... "euh... dis...tu crois qu'ils entendent quoi par "service terminé?"
Et je coupe tout de suite les mauvaises langues: nous étions sensées pouvoir attraper encore plusieurs bus.
Mercredi: dégustation gratuite de produits starbucks sur le campus (ben quoi... je vous ai dit que nous étions adeptes!).
"Rohlàlà... ya personne, ça fait vraiment rapiats de venir piquer des boissons alors que personne n'est là."
"Oh c'est bon hein, c'est dégustation gratuite alors on y va!"
" Mettons nous à la cafétéria (qui donnait sur le stand starbucks), comme ça nous nous assoirons en attendant que d'autre personnes viennent"
2 heures plus tard (non, je n'éxagère pas du tout, je vous assure que nous avons attendu tout ce temps): "Bon ben on va peut-être rentrer maintenant hein?! Je crois qu'il y a un moment où il faut arrêter d'espérer."
Samedi: soirée organisée par la boîte du campus. Ce coup ci, nous réussissons à monter dans un bus. Arrivées à la boîte, nous sommes tout d'abord un peu surprises par l'absence de son, mais nous ne nous décourageons pas et nous rentrons dans les bâtiments qui abritent le club. Karen part retirer de l'argent, et pendant ce temps là, Elodie et moi entendons très distinctement sortir des portes du club la fameuse chanson : "If you're happy and you know it, clap your hands".
Pour que vous vous fassiez vraiment une idée, allez voir:
http://www.youtube.com/watch?v=7ntLPBNERN8
(dsl je ne peux pas l'intégrer au site...)
Et je tiens à vous assurer que c'est avec cet instrumental et avec ce genre de voix que nous l'entendions (et pas genre effet de groupe et voix viriles de supporter de foot).
Tiens donc, plutôt étrange pour un club. Mais là encore nous conservons la foi et nous nous approchons de la porte:
"Bonjour nous voudrions entrer, c'est combien?"
"Il vous faut un ticket"
"Pas de soucis où est-ce qu'on peut avoir un ticket"
"Ils sont vendus au "fresher help desk""
"Nous y allons de ce pas!"
"ça va pas être possible"
"..."
"Ils étaient en vente cette après-midi"
Y a des semaines comme ça...